Mais au fait… Pourquoi faire du journaling ?
Il y a mille et une raisons de se lancer dans le journaling. La première et la plus essentielle selon moi, est le plaisir. Le plaisir d’avoir une pièce à soi, un joli carnet dans lequel on dépose un peu de notre âme. Prendre du temps pour soi, s’adonner à l’écriture, profiter de ses moments de solitude. Faire mémoire de ce qu’on ne veut pas oublier. Noter nos rêves. Prendre du plaisir, comme le faisait Anaïs Nin, à rédiger des descriptions de nos relations familiales ou amicales.
Le journaling peut être un compagnon de vie, particulièrement utile et précieux dans certaines situations, pour nous aider à mieux traverser ces moments difficiles en prenant soin de notre santé mentale.
Les moments opportuns pour écrire
La vie est plus chouette en pratiquant le journaling (à condition de ne pas oublier de vivre à côté, hehe).
Mais durant certaines périodes, le pratiquer peut s’avérer aidant, réconfortant, libérateur, émancipateur.
Dans les périodes de grand stress,
Lorsqu’on réfléchit à son plan de vie, qu’on souhaite réaliser un bilan des derniers mois, poser ses intentions futures,
Dans les périodes difficiles, de crise,
Lorsqu’on a vécu un traumatisme (récent ou passé).
Pourquoi l’écriture est utile dans ces moments ?
Dans ces moments-là en particulier, l’écriture journaling est un outil précieux, car il va nous aider à :
extérioriser nos émotions et ressentis
prendre conscience de soi
prendre du recul
se détacher des événements
Pour extérioriser ses émotions et ressentis
Poser sur le papier toutes nos pensées, impressions, jugements, ressentis sans se censurer ni se juger. Laisse parler son esprit librement pour sortir tout ce qu’il y a à vomir. Et se sentir soulagé.e, déjà.
Pour prendre conscience de soi
Nos écrits peuvent nous servir de miroir. Qu’est-ce qui déclenche cette émotion en moi ? A quelles occasions cela arrive ? Pourquoi ? Quel est le besoin derrière qui est ou pas assouvi ? A quelle blessure originelle cela me ramène-t-il ?
Pour prendre du recul
Pour ralentir sa pensée, aider à séparer les divers aspects et distinguer les émotions confuses qui sont suscitées, mieux comprendre ce que l’ont ressent.
Pour se détacher des événements et porter un regard plus objectif.
Évidemment, si vous êtes dans un état de grande vulnérabilité, que vous êtes fragilisé.e par un événement traumatisant, vous aurez certainement besoin d’une aide extérieure, comme celle d’un.e psychologue. Si c’est quelque chose qui vous fait peur ou qui vous fait hésiter, sachez que c’est un acte de grand courage que de demander de l’aide dans un monde qui juge notre santé mentale et normalise les différentes formes de violence. Il n’y a pas de mal à aller mal, si ce n’est le mal que vous subissez. Prenez soin de vous, vraiment.
Amour & douceur
Émilie